Tout n'est que choix, donc.
Ce soir, je fais le choix d'écrire. Parce que j'en ai envie, que ça me titille depuis que je suis partie en vacances et parce que, pour une fois, merde j'ai quelque chose à dire.
Donc je vais commencer par vous parler de la différence entre "house" et "home". [Le sujet de cet article n'est pas les subtilités de la version et du thème, promis.]
Donc, le mot "house", en anglais, veut dire "maison". Cependant, ce mot définit plutôt le bâtiment. On le différencie ainsi de "home", qui désigne son "chez soi". En France, quand on parle de maison, on sous-entend la plupart du temps "home", mais du coup je suppose que le terme le plus approprié pour traduire "home" serait "foyer".
Son foyer. Son chez soi. Là où on est bien.
En anglais, on dit aussi "Home is where the heart is". Mais là, ce dont je vais vous parler, c'est de "Home is whenever I'm with you".
Comme l'a si bien expliqué Silver dans sa série "Fantastiques" (1-2-3-4) en 2010 (merde, déjà...), il y a des instants qui, sur le moment, semblent insignifiants mais qui avec le temps prendront des proportions incroyables. Cet instant sans intérêt deviendra point de pivot, moment où tout à basculé, quelques minutes qui modifient le cours d'une vie entière. L'effet papillon.
En 2006, je passe le bac. Je choisis de déménager à Nantes pour ma 1ère année de fac. Tout cela se passe très mal, et, une chose en entraînant une autre, je décide de poursuivre ma 2nde année de licence à Paris. En parallèle à mes études, je passe (déjà) énormément de temps sur internet. Je suis même admin du forum de la communauté francophone de DeviantART. Sur ce forum, je rencontre plein de gens avec qui je sympathise, notamment deux personnes, Silver et Maky, qui se connaissent "en vrai".
Hiver 2007, les Galeries Lafayette sont parées de leurs plus belles vitrines animées et on se les caille bien comme il faut. Maky, au détour d'une conversation MSN (oui, on est en 2007) m'annonce qu'elle va passer à Paris. Et que ça serait chouette de se voir.
Je dis oui.
L'instant important est là.
J'aurais pu être prise ce soir là. Avoir la flemme. Avoir peur de passer ma soirée avec quelqu'un que je ne connaissais "que d'internet". Mais je dis oui.
Fastforward. Et nous sommes en août 2012. Je suis à Hossegor, assise toute seule sous la pergola. A l'intérieur de la maison, ça rigole. Quelqu'un joue de la guitare. Du salon provient un : "Les gars, quelqu'un a pensé à lancer lave-vaisselle hier soir ?" Bruits de tasses qui s'entrechoquent dans la cuisine. La guitare s'arrête puis reprend, mais je sens qu'on a changé de guitariste. La brise est un peu fraîche et je griffonne dans un carnet que j'inaugure. J'ai décidé de mettre quelque chose d'important sur cette première page, histoire de bien lancer le truc. J'attends depuis juin d'avoir quelques mots pour cette page.
Et ils sont soudain là.
2 commentaires:
*hug*
C'est magnifique. Les écris non réfléchis et couchés sur le vif sont toujours les meilleurs.
Encore une fois, très très beau.
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