Juste, me pencher et parcourir la distance de toi à moi.
C'est comme ça que je me sens à peu près à chaque fois.
Alors j'essaie de rationaliser. Objectivement, tu es charmant et souriant et drôle avec tout le monde.
C'est dans ma tête, tout ça. J'imagine totalement le fait que tu abandonnes ce que tu es train de faire pour te concentrer sur ce que je dis dès que j'entre dans la pièce.
Je prends mes illusions pour des réalités et il faut que je me calme.
Il faut que je me calme, que je pense à autre chose.
Autre chose que nos points communs. Autre chose que l'envie de m'appuyer contre toi quand on est assis l'un à côté de l'autre. Définitivement autre chose que l'effet que ça me ferait si tu étais celui qui couvrait la distance.
Parfois, pendant les heures que je perds au lit à fixer mon plafond, j'imagine que tu es là.
Je te visualise allongé à côté de moi. Tu regardes le plafond toi aussi.
Puis, avec un soupir, tu te tournes sur le côté et enfouis ta tête dans le creux de mon épaule.
Voilà ce que je m'autorise. Pas plus.
Ça et le fait de me demander...
si parfois tu y penses aussi.
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