Perdue dans Paris?

[I'm putting this night down to bed...]

Ca y est, c'est officiel, je redéménage à Paris à la fin de la semaine, dans mon ancien appartement qui plus est.
Comme toujours quand j'ai espéré pour un truc pendant trop longtemps, le fait de l'atteindre enfin me rend plus perplexe que béate. Le résultat n'est jamais aussi bon que ce à quoi je m'attendais. Quelque part cette notion fait écho à un cours de philo de Terminale, mais je devais être déjà trop avancée dans ma sieste pendant ce cours là pour me souvenir de quoi il s'agit.
Toujours est-il que mon optimisme débordant de juin est remplacé par un grand sentiment de "tout ça pour ça". Mais bon, au moins je rentre.

Ce qui veut dire retour des cartons plein de babioles, visites au Dieu Ikéa, engueulades avec ma mère , et surtout paperasses et autres joyeusetés administratives d'usage. Enfin, recherche d'un emploi qui paiera les factures indécentes de la vie parisienne (détail que tout ceci).

Avec tout de même cette question: Que va donner cette nouvelle pièce qui se jouera dans un décor vieux de trois ans?

(PS: si un jour je deviens connue et qu'on m'étudie en classe de Français, le prof fera gorges chaudes de mes métaphores théâtrales employées à tort et à travers. Mais si jamais je deviens effectivement connue ça sera le cadet de mes soucis.
PPS: Repasser au design "Perdue dans Paris" ou pas, là est la question.
PPPS: J'ai bien galéré pour trouver la chanson, donc écoutez-la, c'est Killian's Red...)