Y a des soirs comme ça, où tes personnages sont malheureux.
Alors tu es triste avec eux.
Tu pleures des parents partis trop vite, des amis disparus, des amours perdues.
Tu pleures les petites choses de la vie, les petits bobos qui laissent des cicatrices indélébiles, les moments qui auront tout changé.
Et au bout d'un moment, tu te rends compte que tu pleures aussi pour toi.
Et qu'ils prennent sur eux la peine que tu ne peux porter.
3 commentaires:
Ha ben en plus j'écoutais du Preisner (silence, nights and dreams - c'est le titre de l'album) en lisant ca donc bha... bien dans l'ambiance ! Comme quoi quelques mots bien placés suffisent à faire ressortir les émotions...
Je connais pas Preisner, donc je vais jeter une oreille. Et oui, la musique ça joue énormément sur la façon dont on lit quelque chose... Merci en tous cas!
au-delà des personnages, quelques "vraies" personnes aussi prennent sur eux la peine que tu ne peux porter sans que l'on s'en rende compte tout de suite. Il faut inoculer un peu de mal chez les autres, chez des personnages, pour se débarrasser un peu du sien. Évidemment.
Enregistrer un commentaire